AREZKI-AOUN
LES BRUITS DU SOUS-SOL
Pour sa 8ème exposition à la Galerie Pascal Gabert, Arezki-Aoun nous invite à une escapade exaltante à travers un ensemble de 40 pastels de petit formats.
Ici, rien de fantasmatique ou de surréel. Ici, pris dans une trame ténue qui chante pour les yeux, sous de pâles aurores ou des ciels rougissants, un univers murmure, insinue ou vagabonde. Dans une symphonie chromatique enrobée du soupçon palpable d’une douce et festive mélancolie, de probables événements se sont produits ou se produiront.
En ces lieux, habités de formes flottantes prises dans les rhombes de leur poussière astrale, l’atmosphère semble irriguée d’une substance ou d’un esprit qui insuffle à l’ensemble le bruissement de la vie.
Là, sous l’enveloppe facétieuse de fables inventées, vibre le fluide spectrale des mythes oubliés et nimbés de cendres roses.
Ici, sur les papiers creusés de stries irisées, surgit et prend corps un fragment de temps suspendu qui contient à lui seul le souffle fiévreux des caresses, les joies et les peines des amours enfouis, les complaintes contenues des vielles solitudes.
Là, face au miroir d’un ailleurs vertigineux et illimité, danse la secrète mémoire d’un continent enseveli, blotti derrière le regard.
Un réceptacle d’échos. Un ballet solennel et intemporel mené de scène en scène par des structures habillement agencées et une farandole de tonalités opalines et soyeuses.
R.D
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Olivier Le Bars
PITTURA
20.03 > 16.04.2025
Cette nouvelle exposition fête un dialogue ininterrompu avec un moment heureux de la modernité et des formes qu’elle a prises.
C’est un moment où les artistes eurent pour la première fois un point de vue sur l’art universel et de tous les temps.
Cet apport sans précédent file sous l’impulsion poétique de ce fait et dans une réitération à laquelle le renoncement est impossible.
Les titres des œuvres exposées saluent ce dialogue :
Giardino degli amanti poveri
L’orée du poème
Casino spaziale / O stella de mare
Entrerais-je à l’hôtel du poing fermé dont l’enseigne est une comète
Canto degli atrezzi del inutile sublime
Grand masque de l’atelier
Pour Olivier Le Bars, la peinture garde toujours un pied dans l’architecture et l’autre dans le rêve et la poésie.
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