Frédéric Brandon, Toscane Prod, mai 2015
Né en 1943 à Paris.
Vit et travaille à Montreuil.
L’individu dans un contexte, la continuité de l’image dans l’image, l’image dans le cadre ou en dehors, sont autant de thèmes de recherche chers à Frédéric Brandon que l’on retrouve dans ses différentes séries depuis plus de 20 ans : les jardins, la luxuriance, la pêche à la truite, la peinture de chevalet, les nuages, les liseuses, les vanités, les clowns - autoportraits, les vaches, les plages, les poissons…
« Il me semble que Frédéric Brandon adresse un signe de complicité à ses frères les peintres, ceux d'hier et ceux d'aujourd'hui qui ont, un jour ou l'autre, vu partir une toile à dominante jaune simplement parce que les murs de la salle à manger de l'amateur tiraient sur le citron. Mais au-delà de ce signe, il y a l'œuvre de Brandon qui franchit un nouveau pas. A sa manière, qui est décidément non-violente, Brandon poursuit son cheminement à la rencontre du plaisir de l'art, dont on sait qu'il a partie liée avec les forces de dissolution de tout ordre institué. Je veux dire l'ordre culturel dominant, sans doute, mais surtout aussi le code que toute peinture commence par se donner avant de chercher à le subvertir. »
Jean-Luc Chalumeau
« Dans tous les sujets approchés par les peintres, la peinture elle-même est un centre d’intérêt majeur. Assurément Frédéric Brandon s’interroge sur la peinture ; mais chez lui le véritable sujet serait plutôt le peintre lui-même. Dans ce parcours difficile où le peintre investit sa vie, il nous fait participer à cette inquiétude permanente que génère cette situation tellement singulière : être peintre. »
Claude Guibert
Il n’y a pas de progrès en art, il n’est que la trace de l’existence de l’homme, la haine, la peur, l’amour ; sentiments qui n’ont évolué depuis la nuit des temps. De Lascaux à nos jours où est le progrès ? Alors pourquoi peindre si tout a été dit ? Pour savoir qui l’on est à travers le regard des autres et surtout l’indéfinissable plaisir de peindre.
F R E D E R I C B R A N D O N